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« Scream from New York, NY », le premier album de Been Stellar, est remarquablement brutal - meurtri et volatile. Laissant de côté le shoegaze entraînant de leurs premiers enregistrements, le groupe puise dans le son et l’esprit désaffectés de sommités new-yorkaises telles que Sonic Youth et Interpol, ainsi que dans la fraîcheur nihiliste et nostalgique d’Iceage et du Radiohead de l’ère Bends, pour aboutir à un son à la fois redoutable, bouleversant et magnifique - un raz-de-marée vu d’en dessous.
Les membres se sont rencontrés alors qu’ils étaient étudiants à l’université de New York. Déterminé à innover sur le plan sonore, le groupe s’est lancé dans un programme d’entraînement sans relâche, allant même jusqu’à louer de minuscules studios pendant les jours de repos lors des tournées avec Fontaines DC et Shame.
L’album de dix chansons qui en résulte annonce Been Stellar comme des chroniqueurs aux yeux de la jeunesse contemporaine, regardant à travers le bruit et la confusion le cœur sombre de la vie moderne. Ces chansons incarnent l’esprit d’une ville qui fait et défait ses habitants au quotidien - une ironie qui correspond au ton de l’album : La capacité préternaturelle de Been Stellar à capturer la déconnexion qui hante New York avec des détails photoréalistes pourrait bien être l’élément qui les propulse au panthéon.