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On n’assiste pas tous les jours à la première bruxelloise d’un opéra de Berlioz ! Boudé par le public et la critique lors de sa création, Benvenuto Cellini n’a jamais été joué à la Monnaie. La partition multiplie pourtant les qualités musicales : un effectif monumental manié avec précision, une structure préfigurant les évolutions à venir de l’art lyrique français, des mélodies savoureuses, une riche utilisation de l’orchestre très en avance sur son temps… Comme de nombreuses autres œuvres du compositeur, Benvenuto Cellini foisonne d’idées, d’exhubérance, d’excès même, qu’il est bon d’apprivoiser pour mieux les apprécier.
C’est pourquoi Ouri Bronchti, responsable des études musicales à la Monnaie, vous invite à découvrir tous les secrets de cette partition d’Hector Berlioz à travers une analyse accessible, ponctuée d’extraits interprétés en direct dans notre Grand Foyer.