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Quelles réponses la musique classique peut-elle apporter aux grandes questions sociales et environnementales actuelles ? Comment y répondre en tant que musicien ? La violoniste Patricia Kopatchinskaja a trouvé son impulsion dans le Dies Irae (« jour de colère ») grégorien et la peur du jugement dernier qu’il dépeint. Elle décrit son Dies Irae comme « une pièce sans intrigue, conçue comme un assaut sur les sens ». Un réquisitoire caustique contre le bellicisme et la crise climatique actuelle. Kopatchinskaja vous transporte de la Battalia à 10 en ré majeur, une évocation baroque de la guerre par Heinrich Biber, à Black Angels de George Crumb, une composition emblématique critiquant la guerre du Viêt Nam. Elle conclut avec le Dies Irae dévastateur de Galina Ustvolskaya, dans lequel Kopatchinskaja joue elle-même des percussions.