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De nouveaux cinéastes émergents présentent leurs derniers films et marquent de leur empreinte le cinéma de demain.
Une jeune femme timide, du nom d’Eva, est chargée d’enregistrer les effets sonores d’une publicité mettant en scène un cheval. Alors qu’elle se voit pousser une queue de cheval hors de son corps, elle attire un botaniste dans une liaison par un jeu de soumission. Piaffe (terme équestre désignant un trot sur place ou presque) donne au public l’occasion de regarder avec le corps et de toucher avec les yeux, et d’embarquer dans un voyage viscéral sur le contrôle, le genre et l’artifice.
Née à Tel-Aviv, Ann Oren est une artiste visuelle et une réalisatrice. Elle a étudié le cinéma (BA) et les beaux-arts (MA) à la School of Visual Arts de New York. Son intérêt artistique s’est progressivement déplacé de l’art vidéo et des installations vers le cinéma. Elle a réalisé Passage en 2020, un court métrage en 16 mm qui sert de préquelle à Piaffe, dont la première a eu lieu au festival du court métrage d’Oberhausen et qui a remporté de nombreux prix.
Lors de la séance de 19h le 18 octobre, Raïssa Yowali, critique de cinéma, et Marlena von Wedel, commissaire d’exposition et programmatrice culturelle au Goethe-Institut de Bruxelles, animeront une discussion sur le film. La conversation se déroulera en anglais dans la foulée de la projection.