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Les Six suites pour violoncelle de Johann Sebastian Bach comptent parmi les plus impressionnantes jamais écrites pour cet instrument à cordes. Leur structure intellectuelle et architecturale, leur vitalité rythmique et la trame des mélodies continuent de nous toucher aujourd’hui. “C’est comme un immense diamant aux inombrables facettes, reflétant la lumière de manière infiniment variée.” Ainsi parlait le célèbre violoncelliste Mischa Maisky à propos de ces oeuvres. Chaque suite a son propre caractère. Anastasia Kobekina, qui s’est fait un nom ces dernières années avec son jeu émouvant, interprète les numéros 3 et 5 : l’une en do majeur, d’un ton sûr, l’autre sombre et profonde en do mineur. Sept Papillons, une série de miniatures de la compositrice finlandaise Kaija Saariaho, agit quant à elle comme un kaléidoscope musical. D’une manière extrêmement poétique, Saariaho révèle toute une gamme de nouvelles couleurs sonores.