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La nocturne de novembre est marquée par l’installation du « Pavillon des Amours » de Laëtitia Badaut-Haussmann qui fait de Bozar un havre de douceur célébrant l’amour.
Au milieu du Hall Horta, lui-même épicentre du palais, ce pavillon agit comme un cœur battant d’émotions. Autour de lui vont graviter une multiplicité de corps et de voix : l’artiste drag-queer Lylybeth Merle réunit slameuse, pole-danseuse et drag-queen pour constituer une fresque poétique qui fait de l’amour un vecteur de libertés ; la salle 23, nouvelle salle de cinéma à Bozar, accueille trois court-métrages d’Alva Cross Pelise, Jay Rosenblatt et Béatrice Gibson, en dialogue avec le moyen-métrage d’Alice Diop, Vers la tendresse ; et Rafaela Crispino redonne vie à la performance-installation Circles of Songs qui avait fait se rencontrer les voix des visiteurs à Bozar en 2022.
Clôturée en musique, cette nocturne nous invite à nous laisser dériver ensemble, à déambuler, à tisser des liens sensibles et à (nous) aimer.
L’exposition Love is Louder bénéficie de visites guidées en plusieurs langues et reste ouverte tout au long de la nocturne au même titre que l’espace de jeux vidéos Bozar Arcade: Love and Emotions in Video Games et Monira Al Qadiri. The Archaeology of Beasts.