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Sous forme de journaux intimes, la réalisatrice raconte quatre années tumultueuses d’une nation en plein chaos, luttant pour briser ses propres chaînes.
En 2018, Joumana, écrivaine féministe fougueuse, poétesse et activiste, se présente aux élections, défiant un système politique qui étouffe le Liban depuis 40 ans. Élue, elle est pourtant évincée dès le lendemain par fraude, provoquant la colère de ses partisans. En 2019, la rage populaire devient révolution. Les rues s’emplissent de milliers de voix. Parmi elles, Perla Joe, une femme intrépide qui devient rapidement un symbole de cet élan. Georges, quant à lui, est le gardien d’un passé mystérieux et violent : vétéran de la guerre civile libanaise (1975−1990), il a perdu une jambe mais reste prisonnier de ses illusions de « gloire ».
Myriam El Hajj est une cinéaste libanaise dont le premier long-métrage documentaire, A Time To Rest, a été présenté au festival Visions du Réel, à Nyon en 2015, avant de tourner dans de nombreux festivals internationaux, remportant plusieurs prix. Elle enseigne le cinéma à l’Académie libanaise des Beaux-Arts et siège dans plusieurs commissions cinématographiques, notamment au CNC. Membre fondatrice de Rawiyat-Sisters in Film, un collectif de réalisatrices du monde arabe et de sa diaspora. Diaries from Lebanon a été présenté en 2024 dans la section Panorama de la Berlinale.