Partager cet article Partager
Galia Bisengalieva transcende les genres. À chaque fois, la violoniste, compositrice et productrice kazakhe parvient à réinventer son instrument pour donner vie à une musique hautement atmosphérique. Son ingéniosité et sa virtuosité lui ont permis de collaborer étroitement avec des sommités de différents horizons musicaux, de Pauline Oliveros, Terry Riley et Hildur Guðnadóttir à Thom Yorke, Jlin et Actress. Le dernier album de Bisengalieva, Polygon (2023), est bâti sur un minimum de ressources – violon, voix, quelques instruments traditionnels kazakhs et de l’électronique – et ouvre un vaste paysage musical, parfois inquiétant. Des lambeaux de folk, de l’ambient, des drones incantatoires et les échos d’un club perdu se fondent silencieusement les uns dans les autres et résonnent au-dessus du violon de Bisengalieva. Découvrez à Bozar pourquoi la violoniste est considérée comme « … une force puissante dans la musique nouvelle et primordiale ».