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En lien avec l’exposition Love is Louder, ce programme de courts-métrages explore les multiples facettes de l’amour au delà de sa seule interprétation romantique. De la découverte de l’amour à la rupture amoureuse, de l’amour amical ou familial à l’amour radical comme arme en temps de bouleversements sociaux, sept réalisateurs nous présentent chacun leur vision des différentes formes d’amours, montrant qu’aimer est rarement facile et que cela vaut toujours la peine de se battre pour nos émotions.
Loveboard de Felipe Casanova (2023)
CH/BE, 2023, DCP, 18′?
En recomposant les pièces obsolètes de plastique et de métal d’un téléphone cassé, Loveboard nous emmène dans les vestiges numériques d’une première grande histoire d’amour. Une réflexion ludique sur ce qui reste après la rupture.
Anhel de Llum de Alba Cros Pellisé (2023)
ESP, 2023, DCP, 11′, catalan
Une déclaration d’amour cinématographique à Barcelone et à la famille choisie d’Alba Cros Pellisé. Elle laisse les rayons éclatants du soleil illuminer tout ce qui compte pour elle dans la ville où elle a rencontré pour la première fois d’autres femmes lesbiennes et où vivent les membres de sa famille choisie.
How do you Measure a Year? de Jay Rosenblatt (2021)
US, 2021, DCP, 28’
Un père filme sa fille chaque année le jour de son anniversaire en posant les mêmes questions. En 29 minutes seulement, nous voyons cette petite fille grandir et avec elle la relation père-fille.
Emin & Emin de Tracey Emin (1996)
UK, 1996, vidéo transférée en DCP, 3’
L’artiste et son père sur la plage de Chypre. Au son des vagues qui se brisent, on entend doucement le père d’Emin chanter une berceuse en turc. Originaire de l’île, le père d’Emin est une figure complexe qui a influencé la vie et l’art de sa fille.
Barefoot Birthdays on Unbreakable Glass de Rebecca Jane Arthur (2024)
BE, 2024, DCP, 17’
Trois femmes – Constance, Azam, Anna – passent chacune une journée avec la cinéaste dans leur propre maison. À travers des observations tendres et détaillées, la cinéaste se révèle dans sa proximité avec chacune d’elles, qui lui confient des histoires de création artistique, d’immigration, et de liens et ruptures familiaux.
Silent Conversations d’Eva Giolo (2023)
BE, 2023, DCP, 8’
Réalisé en 16mm inversé et négatif couleur, traité et imprimé à la main, Silent Conversations est une étude en séquences de vingt secondes d’embrassades, se déployant comme une série de portraits temporels.
I Hope I’m Loud When I’m Dead de Beatrice Gibson (2018)
UK, 2018, DCP, 21’
Tour à tour tapageur et réservé, I Hope I’m Loud When I’m Dead réfléchit sur l’avenir d’un monde en mutation, à travers le prisme de la maternité et avec les poètes CAConrad et Eileen Myles en toile de fond.