Midis de la poésie : Sylvie Kandé, Samira Negrouche et la quête infinie de l’Afrique
- Évènements
- Accessibilité
Partager cet article Partager
Une génération sépare la Sénégalaise de l’Algérienne. Toutes deux ont l’Afrique chevillée au corps. Sylvie Kandé enseigne à New York depuis plus de trente ans. Samira Negrouche a voyagé un peu partout dans le monde sans jamais quitter Alger où elle est née.
L’une et l’autre parlent deux ou trois langues européennes, sans compter le wolof, l’arabe, le tamazight. Ces deux poètes sont des exilées majeures pour qui la terre du poème est l’Afrique subsaharienne. Ou plutôt, c’est Léopold Sédar Senghor qui l’incarne le mieux à leurs yeux. À la connaissance de Nimrod, Samira Negrouche est l’unique poète du Maghreb à inscrire sa poétique au sud du Sahara. La quête infinie de l’autre rive, l’épopée en trois actes de Sylvie Kandé, résume bien leur démarche.