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Romantique, tendre, nostalgique, dangereuse ou sensuelle, la valse peut revêtir une palette de couleurs très différentes sans jamais dénaturer son rythme immédiatement reconnaissable. Alain Altinoglu et l’Orchestre de la Monnaie vous invitent à en découvrir toutes les facettes lors d’un concert festif.
Dans son opérette Die Fledermaus, Johann Strauss fils utilise la danse comme un véritable ingrédient théâtral. Valses, polkas, mazurkas et czardas nourrissent les quiproquos de cette comédie burlesque, dont l’ouverture rassemble les passages les plus emblématiques. Un autre opéra, composé par un autre Strauss, Der Rosenkavalier, rend un hommage teinté d’humour à la valse, en mêlant jubilation, mélancolie et introspection. Toutes ces nuances sont préservées dans les suites d’orchestre avec lesquelles Richard Strauss a prolongé, sous forme de concerts, l’incroyable succès de son opéra. L’innocence et la légèreté associées à cette danse sont rapidement devenues désuètes après la Première Guerre mondiale. Dans sa Valse, Maurice Ravel évoque non seulement la beauté de cette époque révolue, mais aussi le déclin puis l’effondrement de l’Europe, avec une énergie à la fois entraînante et dévastatrice. Lui-même décrit cette œuvre comme « une espèce d’apothéose de la valse viennoise à laquelle se mêle, dans mon esprit, l’impression d’un tourbillon fantastique et fatal ».
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